pour nous
c'est l'envie
- d'être en lien avec la terre, avec notre environnement
- de profiter de la beauté et de prendre le temps de la contemplation
- de nous mettre à la permaculture
c'est la conscience
- que le jardin est à tous, que chacun est libre de prendre sa place,
mais que sans soin / vigilance / organisation, on peut se gener les uns les autres
- que nous n'avons pas plus de légitimité / connaissance que quiconque,
mais que nous serons attentif à rappeler les travaux nécessaires ou questionner le comment
raison d'être
permettre à chacun d'y trouver la place dont il a besoin dans le jardin
faciliter le faire ensemble dans le jardin
être attentif à rappeler en réunion des questions sur le jardin: ce qu'il y a à faire, comment on le fait
redevabilité:
1/ créer dans l'espace commun un panneau "jardin" avec:
- une carte du jardin
=> la possibilité pour chacun d'y indiquer le lieu sur lequel il voudrait mener un projet perso
=> les lieux communs : bac à compost (quoi y mettre), potager commun ou autres projets
- un mémo des actions qu'il est possible de faire dans le jardin
avec date, indications et qui compte s'en occuper
- une zone à post it pour chacun peut y mettre un besoin, une envie, une question, ...
2/ en bar partagé, réserver un temps pour parler du jardin
=> le contenu de ce temps aura été discuté un minimum par le cercle
3/ mettre en place un lieu pour le potager commun
Organisation de la journée
- Accueil des enfants dans le jardin : 8h
- Début des activités : 8h30
- Fin des activités : 12h
- Fin de la surveillance : 12h
Les matinées en elles-mêmes suffisent aux enfants de cet âge, mais pour ceux qui doivent nous confier leur enfants, ou dont l’enfant est en obligation scolaire :
- Repas : 12h à 12h45
- Fin de la journée : 15h30
- Fin la surveillance : 16h
Merci de votre ponctualité.
Présence et régularité
Il nous parait important de chercher ensemble pour chaque enfant le rythme hebdomadaire qui lui convient et de le respecter pour qu’il conserve ses repères.
Pour les plus jeunes, il est possible de venir uniquement les matinées. Un ajustement du rythme de fréquentation est toujours possible.
Sauf accord exceptionnel, chaque enfant sera déposé entre 8h et 8h45 et quittera l’école à l’heure officielle de sortie.
Il est demandé aux parents d’avertir la jardinière en cas d’absence.
Les enfants maintenus en maternelle pendant l’année civile de leurs six ans sont soumis à l’obligation scolaire. Leurs absences doivent être justifiées comme en primaire.
Repas à l’école
La collation du matin est prévue par les jardinières pour tous. Ces dernières assument l’accompagnement du repas du midi pour lequel les enfants seront munis d’un pique-nique. Veillez à ce que le pique-nique soit facile à manipuler par l’enfant.
Vêtements et accessoires
Tous les vêtements doivent être marqués au nom de l'enfant.
Il est demandé aux parents de laisser à l’école :
des chaussons
un tablier pour la peinture
un set de vêtements de rechange (slip, chaussettes, pantalon, chemise et pull)
Pour le moment de repos, les enfants seront pourvus d’un matelas facile à rouler, d'une couverture ou sac de couchage de taille adaptée.
Ces effets restent à l'école.
Il est indispensable que les enfants soient bien équipés: ni le froid, ni la pluie n'arrêtent les initiatives au dehors! Les enfants doivent avoir, en fonction du temps :
des bottes en caoutchouc, une salopette et un manteau de pluie
des bottes fourrées, une salopette rembourrée, un manteau chaud, un bonnet, une écharpe et des gants pour l’hiver
un chapeau de soleil
Organisation de la journée :
Accueil : à partir de 8h
Début des cours : 8h30
Le début des cours est un moment essentiel. Il est donc important d’être ponctuel.
Fin des cours : 15h30 (12h le mercredi)
Accueil jusque 16h
Présence et régularité
En cas d'absence et dans la mesure du possible, il est demandé de prévenir le titulaire de classe avant le début des cours. Toute absence ou retard d'un enfant en obligation scolaire doit être motivée par écrit, selon les modalités précisées ci-dessous.
La maîtrise des compétences et des matières dépend de la régularité à suivre assidûment les cours et toutes les activités au programme.
Dans le cadre de la prévention contre le décrochage scolaire et pour les enfants en âge de scolarité obligatoire, toute absence doit être justifiée.
Les seuls motifs légaux sont les suivants :
- la maladie couverte par un certificat médical,
- la convocation de l'élève par une autorité publique,
- le décès d'un parent de l'élève (de 1à 4 jours selon de degré de parenté).
Pour que l'absence soit valablement couverte, le justificatif doit être remis au titulaire de classe au plus tard le jour du retour de l'élève dans l'établissement. Si l'absence dure plus de 3 jours, il doit être remis au plus tard le 4ème jour.
Les motifs autres que ceux repris ci-dessus sont laissés à l'appréciation du chef d'établissement pour autant qu'ils relèvent de cas de force majeure ou de circonstances exceptionnelles liés à des problèmes familiaux, de santé mentale ou physique de l'élève ou de transports. A cet égard, il est inacceptable d'assimiler à une circonstance exceptionnelle le fait de prendre des vacances durant la période scolaire. La direction doit indiquer les motifs précis pour lesquels elle reconnaît le cas de force majeure ou de circonstance exceptionnelle. Il est donc demandé aux parents de fournir un motif suffisamment complet pour pouvoir émettre une appréciation.
Toute autre absence est considérée comme injustifiée.
A partir du 9ème demi-jour d'absence injustifiée, le chef d'établissement déclare les absences à la Direction Générale de l'Enseignement Obligatoire Service du contrôle de l'obligation scolaire, afin de permettre à l'administration d'opérer un suivi dans les plus brefs délais.
Repas :
La collation du matin est prévue par les professeurs pour tous. Ces derniers assument l’accompagnement du repas du midi pour lequel les enfants seront munis d’un pique-nique. Veillez à ce que le pique-nique soit facile à manipuler par l’enfant.
Vêtements à prévoir
Il est indispensable que les enfants soient bien équipés : ni le froid, ni la pluie n'arrêtent les initiatives au dehors ! Les enfants doivent avoir :
des bottes en caoutchouc, une salopette et un manteau de pluie
des bottes fourrées, une salopette rembourrée, un manteau chaud, un bonnet, une écharpe et des gants pour l’hiver
un chapeau de soleil
une tenue de sport (selon les indications du professeur de sport)
une tenue de jardinage (adaptée à la saison : imperméable en hiver, léger en été)
des chaussons non dérapant et tenant bien aux pieds.
L'école est un lieu de travail et d'apprentissage, la tenue vestimentaire doit donc y être adaptée. Les parents veilleront à ce que leurs enfants, en adéquation avec leur âge, viennent à l'école dans une tenue décente. Tous les vêtements doivent être marqués au nom de l'enfant.
Matériel pédagogique
Dès la première année, les enfants seront munis :
- d'un cartable solide et rigide pour préserver l'état des cahiers à grand format
- d'une trousse en toile pouvant renfermer des blocs de cire (16) ainsi que des crayons de cire (16) (Le modèle de cette trousse est disponible auprès des professeurs de classe)
- d'un tablier pour la peinture.
Le reste du matériel à fournir par les parents est précisé par chaque professeur en début ou en cours d'année.
Notre école se veut en recherche constante par rapport aux fondements pédagogiques dont elle s'inspire. Pour cette raison, les professeurs s'engagent lors de la signature de leur contrat à participer :
au travail hebdomadaire du collège de tous les professeurs (concertation) ;
à une formation personnelle en Belgique ou à l'étranger,
à la participation à des séminaires, des rencontres internationales.
Notre école est de ce fait en recherche active pour obtenir des fonds permettant à ses professeurs de poursuivre leur formation.
Les instituteurs tant du maternel que du primaire se réunissent à un rythme régulier pour mettre en commun leur travail pédagogique. Ils confrontent leurs expériences, leurs observations, les nourrissant d'une étude approfondie de la nature humaine et dégagent de ce travail commun des perspectives tant pour l'évolution et l'évaluation de chaque enfant que pour l'élaboration des activités dans leur essence, au sein de chaque groupe.
Notre école se veut le garant du libre choix des parents pour la pédagogie Steiner.
En pratique, nous constatons que, en parallèle aux parents qui choisissent la pédagogie Steiner en connaissance de cause :
Quelques parents, peu satisfaits d'autres écoles, arrivent sans conviction particulière vis-à-vis de la pédagogie Steiner.
Certains parents, ayant un enfant en difficulté scolaire, trouvent intéressant que notre pédagogie ne pénalise pas l'échec à l'apprentissage et utilise essentiellement une évaluation formative. Les évaluations descriptives sont formatives pour l'enfant qui est guidé par des commentaires nuancés et circonstanciés. Les manières différentes d'appréhender les matières n'enlèvent rien à la rigueur des fondements et des finalités de la méthode.
Englobant l'évolution de l'être humain dans sa totalité, l'école parvient à intégrer des enfants ayant certaines difficultés ou problématiques d'évolution ou de comportement. Toutefois, afin de garder une harmonie dans l'école et de permettre un apprentissage de qualité pour tous les élèves, il nous faut toujours veiller à préserver le bon équilibre, tant au sein des classes que dans l'ensemble de l'école. Des classes équilibrées permettent aux enfants en difficulté d'évoluer dans des groupes harmonieux où ils pourront garder ou retrouver confiance en eux.
Nous travaillons en collaboration avec notre centre P.M.S., afin d'améliorer la qualité du suivi spécifique des enfants qui en ont besoin.
Un soutien scolaire est également mis en place pour les enfants ayant été absents pour cause de maladie, ou éprouvant des difficultés particulières à l'égard d'une matière.
La pédagogie Steiner veille à stimuler tous les registres d'apprentissage, et ce en fonction de l'étape du développement de l'enfant. Ces registres sont d'ordre volontaire, artistique et intellectuel. Ils sont en relation avec l'évolution de l'humanité, tant dans son histoire que dans son rapport à l'environnement. Ainsi les enfants font leur apprentissage d'abord au contact de matériaux nobles tels que terre, pierre, bois, laine... et des mondes végétal et animal. Ils en expérimentent concrètement les transformations, par exemple du semis du grain au pain, de la laine brute à la laine teintée naturellement et à son tissage, de la traite de la vache au yaourt...
Dans le cycle primaire, les élèves sont amenés à ressentir et exprimer de façon artistique ces évolutions et ces transformations à partir desquelles le professeur fait progressivement naître les apprentissages plus conceptuels. Chaque élève est nourri par l'expérience, la vie artistique, le ressenti, l'expression et l'apprentissage en profondeur. Ainsi les enfants travaillent les éléments vitaux et premiers de l'expérience humaine. Forts de ces expériences et se reposant sur celles-ci plus tard, ils pourront eux-mêmes élargir l'éventail des activités humaines qui existent et devenir co-créateurs. Au cycle secondaire, les élèves aborderont le monde de manière de plus en plus scientifique, sur base des expériences d'apprentissage acquises au cours des deux premières septaines. La même démarche pédagogique se poursuit, en fonction du programme inhérent à notre pédagogie, programme qui propose aux différents âges de la scolarité les projets et actions concrètes nourrissant le vécu intérieur des enfants. L'élève pourra ainsi forger, lors du cycle secondaire, ses concepts, son sens critique, son jugement personnel et s'acheminer vers la liberté du penser.
L'école a pour objectif de développer chez les enfants le respect du milieu naturel et du patrimoine architectural en leur offrant un environnement de qualité. Son projet vise à ce qu'à tous les niveaux soient nourris les sens esthétique et moral de chacun, tant par le choix des matériaux de construction de l'école et du matériel pédagogique que par l'attention portée au recyclage et au tri sélectif.
Parmi les activités des classes primaires, notons entre autres l'exploration de la région sous ses divers aspects (botanique, géographique, historique, culturel, rencontres diverses, notamment avec des artisans, agriculteurs, entrepreneurs...) que ce soit sur le site de l'école ou lors d'excursions à pied, à vélo. Tout aménagement ou construction de nouveaux bâtiments de l'école et de ses abords sont une source d'éveil et d'application pédagogique.
Elles peuvent varier d'une année à l'autre.
ouverture au monde, notamment: découverte d’une ferme pratiquant une agriculture respectueuse de l'environnement, si possible biodynamique;
activités culturelles, notamment : visites de musées, conférences, concerts, films documentaires, découverte du patrimoine; invitation d'artistes et animations à l'école; ateliers d'eurythmie et de musique; visites d'artisans, initiation à diverses techniques artisanales dans le cadre du cours de travaux manuels.
Pour pouvoir réaliser la plupart de ces objectifs il est nécessaire que l'école recherche des fonds supplémentaires, les subsides de la Communauté française étant malheureusement insuffisants pour financer tous les besoins de la pédagogie Steiner.
Entre le maternel et le primaire
Quand l'enfant, vers 6-7 ans arrive à un premier terme de son développement physiologique, les forces vitales jusqu'alors mobilisées pour cette croissance deviennent disponibles pour de nouvelles formes d'apprentissage qui seront développées durant l'enseignement primaire (cf. projet pédagogique).
Dans le respect du rythme d'apprentissage des enfants, ceux-ci sont reçus au plus tard en mai/juin de l'année civile de leur entrée en primaire par la commission d'évaluation de la maturité scolaire. Cette commission est composée d'enseignants, parfois accompagnés de conseillers extérieurs et se base sur un critérium propre à la pédagogie Steiner.
C'est dans le respect profond de ce potentiel de forces fondamentales, nécessaires à toute une vie que les enseignants font une estimation fort approfondie, sur base des fondements de cette pédagogie, de la maturité de chaque enfant en âge de scolarité. Les enfants sont observés dans leurs expressions volontaires, sociales et intellectuelles tant isolément que dans leurs rapports réciproques, un certain équilibre étant nécessaire entre ces différentes composantes. Au travers de cette démarche, les enseignants souhaitent respecter le rythme naturel de croissance et d'acquisition des facultés de l'enfant.
Ils veillent aussi à grouper les enfants par âge dans les classes, sans redoublement, afin qu'une homogénéité d'évolution règne au sein des groupes. Précisons qu'il ne s'agit pas de laisser les enfants mener librement leur apprentissage selon leur propre envie mais de les guider en respectant les potentialités et spécificités de chacun.
Entre le primaire et le secondaire
Nous travaillons à ce que les élèves vivent cette transition de la manière la plus harmonieuse possible.
D'autre part, parents et enseignants espèrent qu'en vertu de la volonté de la Communauté française de tisser des liens réels entre l'enseignement primaire et le premier cycle du secondaire, il sera bientôt possible de réaliser l'école du fondement en 8 ans, forme qui est chère à la pédagogie Steiner, et qui est pratiquée dans la plupart des écoles Steiner dans le monde entier.
Si la commission d'admission en première classe fait apparaître que certains enfants n'ont pas encore la maturité et l'équilibre suffisant entre la vie de la pensée, du sentiment et de la volonté qui leur permettent de bénéficier dès l'année scolaire suivante de l'enseignement primaire, l'école organise, pour eux, une année complémentaire, dans le cadre des jardins d'enfants. Ils y suivent un cours d'éducation physique et un cours de morale et participent par ailleurs, tous les jours, à des activités spécifiques dans les jardins d'enfants. Un dossier pédagogique individualisé est conservé à l'école. Ce dossier contient entre autre une synthèse des constats effectués par la commission qui a évalué l'enfant ainsi qu'une description des activités différenciées dont il bénéficie. La participation à cette année complémentaire est tributaire de l'autorisation de la Communauté française, sur base du dossier envoyé par les parents, de l'avis de l'école et du Centre PMS.
Le soin apporté à l'évaluation du moment opportun pour l'entrée en première année primaire devrait permettre à tous les enfants de suivre une scolarité primaire continue. Dans certains cas, une année complémentaire doit pourtant être organisée pour les enfants rencontrant de grandes difficultés scolaires. Avant d'envisager cette solution -l'idéal restant de laisser un enfant dans la classe de son groupe d'âge -l'évolution globale de l'enfant est analysée par les enseignants de la classe qu'il fréquente, en collaboration avec les parents: évolution scolaire, évolution de la maturité, vécu particulier de l'enfant au niveau de la santé tant physique que psychique... etc. Un dossier est réalisé comprenant les différentes observations, compte-rendu de réunions ainsi que la décision concernant l'organisation d'une année complémentaire. Au cas où l'année complémentaire est jugée adéquate, ce dossier sert de base pour établir les actions pédagogiques spécifiques à mettre en œuvre pour aider l'enfant à surmonter les difficultés rencontrées. La collaboration, en priorité avec les parents, avec des intervenants extérieurs ensuite, est envisagée. En ce qui concerne les enfants venant d'autres écoles et ayant échoué l'année scolaire précédente, une évaluation de la maturité et des connaissances scolaires sert de base :
au choix de la classe adéquate
à la constitution du dossier d'année complémentaire éventuelle.
Une des clefs méthodologiques essentielles du niveau maternel est la prise en considération des rythmes de vie : quotidien, hebdomadaire, saisonnier, annuel afin d'offrir à l'enfant repères et sécurité. Cette vie rythmée demeure fondée pour tous les niveaux, générant forces, bien-être et intériorisation profonde des apprentissages.
Pour le primaire, dans le respect des rythmes propres à la nature de l'enfant et dont découlent nos choix pédagogiques, nous travaillons par périodes de trois à cinq semaines pendant lesquelles une matière est travaillée principalement au cours des deux premières heures de la matinée. Au sein de ces deux heures dites d'enseignement principal, le travail est réparti et varié de façon à mettre en activité différentes sphères de la vie de l’enfant : volontaire, artistique et intellectuelle (faire, ressentir, comprendre).
Dans le respect des consignes légales en matière d'horaire, il est important que le professeur garde une souplesse dans l'organisation du temps scolaire, afin de trouver à chaque instant la meilleure forme de travail possible. De même, les aspects éthiques de la vie sont regardés en fonction de la vie de la classe et pas uniquement durant le cours de morale non confessionnelle. C'est pourquoi, il nous paraît essentiel que le cours de morale soit donné par le titulaire de la classe.
C’est notamment de cette manière que l’école rencontre le troisième objectif dé l'article 6 du décret « missions » : « préparer tous les élèves à être des citoyens responsables, capables de contribuer au développement d'une société démocratique, solidaire, pluraliste et ouverte aux autres cultures. »
Tant au jardin d'enfants que dans les classes primaires, l'enfant reste plusieurs années avec un même titulaire, accompagné de professeurs spécialisés. L'enseignant prend connaissance de la biographie de l'enfant, notamment par des entretiens approfondis avec les parents. Ces données sont confidentielles, uniquement à l'usage du titulaire de l'enfant durant le temps de sa prise en charge (pas de copie). Pour le respect de la vie privée, les données recueillies sont détruites quand l'enfant quitte l'école. L'enseignant met en pratique des interventions diversifiées de manière à sensibiliser chaque enfant, même lorsqu'il s'agit d'une activité ou d'un apprentissage réunissant toute la classe. Au jardin d'enfants, la qualité de l'environnement matériel et humain forme l'enfant au sein d'une vie de groupe. À partir de la deuxième septaine, l'étude des tempéraments des enfants constitue pour les professeurs un instrument méthodologique privilégié pour différencier l'enseignement. Le travail intérieur de l'enseignant est essentiel pour lui permettre de chercher l'attitude appropriée face à chaque enfant.
Rudolf Steiner a réalisé de nombreuses observations du développement humain, ce qui l'amena à établir les lois générales à la base de sa pédagogie. L'enseignant veille à respecter la manière dont ces lois s'expriment chez chaque enfant. Les étapes principales de ce développement se succèdent approximativement de sept en sept ans. Chaque septaine étant la métamorphose de la précédente, le professeur s'appuie sur cette dynamique pour apporter à l'enfant ce qui correspond à chaque étape de son développement. Durant chaque septaine se développe de manière privilégiée une des trois facultés de l'âme : première septaine la volonté, deuxième septaine le sentiment, troisième septaine la pensée.
.Jusqu'à sept ans (environ), l'enfant se développe principalement en agissant, en faisant (la volonté, à comprendre à cet âge comme étant un enthousiasme pour la vie qui porte à agir). Il imite les personnes qui l'entourent. L'enseignant en tient compte dans sa manière d'agir et veille du mieux qu'il peut à ce que celle-ci soit digne d'être imitée. La qualité essentielle que ressent l'enfant durant cette septaine est la bonté du monde. Nous voulons permettre à l'enfant de vivre cette bonté, lui laisser l'occasion de vivre la vénération naturelle qu'il porte au monde qui l'entoure. C'est pourquoi nous le protégeons dans la mesure du possible des agressions multiples de la vie moderne (y compris des sur-stimulations audiovisuelles du monde des médias et des jeux électroniques). Les forces acquises durant cette période l'accompagneront tout au long de sa vie.
Au cours de la deuxième septaine, l'enfant se développe principalement en se liant au monde par le sentiment. Il recherche un lien d'autorité avec l'enseignant, autorité bienveillante venant d'un adulte qui est auteur de ce qu'il enseigne. La qualité essentielle que ressent l'enfant durant cette septaine est la beauté du monde, d'où l'importance de le nourrir tout spécialement à cet âge par des activités artistiques qui servent de base, dans cette pédagogie, à tout apprentissage. Dans son enseignement, l'enseignant s'efforce d'offrir à l'enfant des images qui lui permettent de ressentir l'essence des choses. L'enseignant présente les concepts au travers d'images ou de métaphores, ce qui permet de les caractériser plutôt que de les définir. Cela amène l'enfant à acquérir une pensée vivante et créatrice.
C'est au cours de la troisième septaine, qui sort du cadre de ce projet pédagogique, que se développe à proprement parler une étude conceptuelle et scientifique du monde qui, dans le domaine de la pensée, nourrit la soif de véracité de l'adolescent. Et on ne peut comprendre réellement l'action pédagogique dans les deux premières septaines qu'en la replaçant dans le processus complet de cette pédagogie.
À l'école primaire, les matières qui sont proposées chaque année aux enfants sont choisies en fonction de leur développement. Il est donc important que les groupes d'enfants (les classes) soient constitués de manière relativement homogène quant à l'âge et la maturité sociale et volontaire des enfants. Des critères purement intellectuels ne suffisent pas. Le moment du passage du jardin d'enfants en primaire sera donc examiné attentivement par une commission choisie par le collège des professeurs. Sauf cas exceptionnel, l'enfant suivra alors la scolarité primaire sans redoublement. Les enseignants de l'école poursuivent un travail commun et régulier d'étude des lois générales du développement des enfants.
Pour ce faire, l'enseignant veille à ce que la pratique pédagogique nourrisse la vie sensorielle de l'enfant comprise dans un sens plus large que de coutume. Douze sens sont pris en considération : le toucher, le sens de la vie, le sens du mouvement propre, le sens de l'équilibre, l'odorat, le goût, la vue, le sens de la chaleur, l'ouïe, le sens du langage, le sens de la pensée d'autrui, le sens du moi d'autrui.
Au jardin d'enfants, le rythme et la répétition sont des outils qui permettent à l'enfant d'intégrer profondément ce qu'il expérimente au quotidien; les rythmes se déploient sur le plan journalier, hebdomadaire et annuel.
Dans les classes primaires, l'apprentissage des matières par périodes de trois à cinq semaines, puis la possibilité d'abandonner tout un temps le sujet avant d'y revenir, donnent une possibilité de maturation en profondeur.
Et de la même manière, sur l'ensemble de la scolarité, ce que l'enfant a appris au travers du mouvement et de l'action au jardin d'enfants est élaboré et intégré durant la deuxième septaine par le biais du sentiment et du travail artistique. De cette façon, le travail de la troisième septaine, qui est celui de la pensée rigoureuse et de l'élaboration de concepts, ne se fait pas in abstracto mais sur base d'un vécu, ancré dans la vie de sentiment de l'enfant.
Pour permettre à chaque enfant de tendre vers un équilibre psychologique tant au jardin d'enfants que dans les classes primaires, les enseignants veillent à donner à chacun l'occasion de vivre dans l'alternance de la polarité "ouverture sur le monde" et "retour en soi". Cette polarité est vécue, telle une respiration harmonieuse, dans les activités diverses et les cours, dans le déroulement des journées mais aussi en suivant la respiration de la terre en une année, au fil des saisons et des fêtes qui la jalonnent.
La polarité «pensée/réflexion» et «activité volontaire/motricité » est une autre dimension essentielle que la pédagogie vise à faire vivre de manière équilibrée dans la succession des activités et des cours, des rythmes quotidiens, mensuels et annuels. L'équilibre et l'harmonie entre les polarités, conditions nécessaires à l'existence de la liberté de l'être humain, sont aussi recherchés par l'exercice des facultés et des aptitudes artistiques, dans toutes les classes et dans tous les cours. La sensibilité artistique peut ainsi être développée, jusqu'à devenir, chez l'adulte, un organe de perception de l'équilibre ou du déséquilibre des processus psychiques et sociaux.
.Outre la dimension artistique développée dans chaque cours et matière, les enfants bénéficient aussi d'ateliers artistiques spécifiques, notamment les ateliers de musique et d'eurythmie.
Pour que les enfants puissent développer une liberté de penser, il importe qu'ils ne soient pas confrontés d'emblée à des concepts figés. L'enseignant sera donc attentif à caractériser plutôt qu'à définir. De la même manière, pour forger l'outil de pensée, le processus de pensée est plus important que les connaissances en tant que telles. La démarche de l'apprentissage part de l'expérience, passe par le ressentir pour aller vers une condensation dans le penser.
Cette bibliographie est seulement indicative et loin d'être exhaustive. Outre d'autres ouvrages généraux, il faudrait aussi ajouter ceux qui relèvent de domaines plus spécialisés de la pédagogie, comme par exemple ceux concernant la pédagogie curative.
Pour une première approche
* Rudolf STEINER: L'éducation de l'enfant, Triades poche, Paris, 1997. Introduction aux idées fondamentales de cette pédagogie, ainsi que quelques applications à l'enseignement. '" .
* Frans CARLGREN et Arne KLINGBORG : Éduquer vers la liberté, Les trois arches, Paris, 1992.
Exposé détaillé et largement illustré de l'enseignement tel qu'il est pratiqué dans les écoles Waldorf: questions de méthodologie, programme et matières enseignées année par année.
* Pédagogie Waldorf. Les écoles Rudolf Steiner, Fédération des écoles Steiner en France, Paris, 1994.
Document édité dans le cadre de la 44ème session de la conférence internationale pour l'éducation de l'UNESCO à Genève.
Évocations de différents thèmes concernant le mouvement des écoles Waldorf dans le monde, avec de nombreuses illustrations.
* Elisabeth GRUNELIUS : Les moins de sept ans, Triades, Paris.
Étude de la vie du petit enfant par la fondatrice du premier jardin d'enfants Waldorf.
Pour poursuivre l'étude
Étude de l'enfant et de l'être humain en général:
* Dr Bernard LIEVEGOED : Phases de l'enfance, Les trois arches, Paris, 1993.
* Thomas GÖBEL : Vie sensorielle et imagination. Sources de l'art, Editions anthroposophiques romandes, Genève, 1990.
* Georg HARTMANN: Pour éduquer l'enfant, connaître l'homme, Triades, Paris.
* Freya JAFFKE : Les fêtes et le petit enfant, Tomes 1 et 2, Triades, Paris.
L'art de l'éducation: méthode et pratique, Triades, Paris (en réédition).
Les bases spirituelles de l'éducation, Triades.
Connaissance de l'homme et art de l'éducation, Triades, Paris.
Éducation, un problème social, Éditions anthroposophiques romandes, Genève.
Pédagogie et connaissance de l'homme, Éditions anthroposophiques romandes, Genève. Éducation des éducateurs, Éditions anthroposophiques romandes, Genève.
Pratique de la pédagogie, Éditions anthroposophiques romandes, Genève.
Bases de la pédagogie, Éditions anthroposophiques romandes, Genève.
L'art éducatif, Éditions anthroposophiques romandes, Genève.
Pour approfondir
Rudolf STEINER: La nature humaine, Triades, Paris.
Rudolf STEINER: Enseignement et éducation selon l'anthroposophie, Éditions anthroposophiques romandes, Genève. .
Stefan LEBER : Die Menschenkunde der Waldorfpädagogik, Verlag Freies Geisteslebens, Stuttgart, 1994.
Fondements philosophiques de la pédagogie
Rudolf STEINER, Philosophie de la liberté, Éditions Novalis, Paris, 1993.
Rudolf STEINER, Une théorie de la connaissance chez Goethe, Éditions anthroposophiques romandes, Genève, 1985.
Les valeurs que les enseignants de L’école de la Providence essaient de mettre en œuvre dans leur action éducative sont celles de la responsabilité ; de la liberté de pensée ; de l'esprit critique ; de la tolérance ; du respect de la vie, de la nature, des individus et des autres cultures ; de l'ouverture aux autres ; de l'amour.
La communauté éducative essaie de vivre ces valeurs tant au travers des activités pédagogiques que dans l'organisation de l'école. Par leur mise en œuvre concrète, elle veut permettre à chaque enfant, dans le respect absolu de son développement, d'en ressentir le besoin par lui-même.
Dans une société démocratique, ces valeurs s'expriment dans les idéaux de la révolution française : la liberté, l'égalité et la fraternité. Chacun de ces idéaux se rapporte à l'une des trois composantes de la vie sociale.
- La vie économique produit et répartit entre les êtres humains les biens nécessaires à la vie et à l'épanouissement. Cette production et cette répartition se réalisent de manière juste lorsqu'existe la conscience de la fraternité entre tous les êtres humains, à l'intérieur des pays et entre eux. La conscience de la fraternité entre les générations mène au respect de l'environnement. Ceci est une condition sine qua non d'une vie satisfaisante pour l'humanité future.
- L'égalité est le fondement de la vie juridique et politique. Il ne peut y avoir de discrimination quant aux droits fondamentaux qui sont exprimés dans les conventions internationales (droits de l'homme, droits de l'enfant), dans les constitutions des États et les lois. Du point de vue de l'enseignement, cela signifie notamment le respect du droit fondamental de l'accès à l'éducation pour tous.
- On ne peut concevoir de vie culturelle et spirituelle sans liberté. L'harmonie entre les peuples et à l'intérieur des peuples ne peut se réaliser que si chacun peut vivre sa propre culture, sa tradition. C'est sur cette base que peuvent se développer le pluralisme, la tolérance, l'ouverture à toutes les cultures, philosophies et religions, ainsi que le progrès de la civilisation qui dépend des possibilités de réalisation individuelle.
La liberté de l'enseignement, qui est constitutionnelle dans notre démocratie, s'inscrit dans la liberté de la vie culturelle. Les parents doivent pouvoir choisir librement une école. L'éducation doit pouvoir se baser sur une recherche réalisée librement, à partir de l'observation concrète des enfants et de leur développement, et non sur des contraintes qui seraient imposées pour des raisons autres que celles relevant de la pédagogie elle-même. .
Chacune des composantes de la vie sociale doit pouvoir exister de manière autonome vis-à-vis des autres. On a vu dans l'histoire, et l'on voit encore aujourd'hui, à quelles absurdités ou atrocités peuvent conduire la domination du pouvoir politique sur la vie culturo-spirituelle et sur la vie économique. Il en est de même des situations dans lesquelles la vie culturo-spirituelle enferme toute la société dans un carcan, ou encore lorsque les acteurs économiques tentent d'assujettir la vie culturelle et la vie politique à leurs intérêts.
L'éducation vise à permettre le développement de toutes les potentialités de l'enfant afin, qu'étant devenu adulte, il puisse réaliser le plus librement possible son destin personnel et contribuer ainsi au progrès et à l'évolution de la société. L'être humain ne se réalise pleinement qu'en développant la pensée, le sentiment et la volonté. La pédagogie vise un équilibre entre ces trois sphères. Elle veille à respecter les lois de développement propres à chacune d'elles. Elle veille également à respecter, dans chacune de ces sphères, le développement individuel de chaque enfant.
À la base du projet éducatif de l’Ecole de la Providence, se trouve la conception que chaque être humain est corps (dimension physique), âme (dimension psychique) et esprit (dimension spirituelle). Ces deux dernières dimensions ne sont pas réductibles à la première. Il importe donc que l'éducation donne une nourriture appropriée à l'enfant, à chaque âge, du point de vue de chacune de ces trois dimensions.
Le projet éducatif de l’Ecole de la Providence, trouve ses fondements philosophiques et anthropologiques dans l'anthroposophie. Cette conception du monde n'est en aucun cas - et ceci est inhérent à la démarche anthroposophique elle-même - enseignée aux enfants. Aucun parent n'est tenu d'adhérer à cette conception du monde, mais chaque parent doit savoir et respecter le fait que cette conception du monde et la méthodologie qui en découle sont le fondement de la pratique pédagogique des enseignants de l'école.
Templeuve, mai 2012
Le présent règlement a pour objectif de préciser le cadre du travail scolaire tant pour les élèves et leurs parents que pour les professeurs. Les professeurs se chargent d’informer les enfants du contenu du présent règlement au fur et à mesure des besoins de la vie scolaire.
Evaluation de l’enfant
Pendant l’année
C’est essentiellement par l’observation des enfants dans leur activité de chaque jour et en concertation avec ses collègues que la jardinière évalue l’évolution de chaque enfant en classe maternelle et ce, au moins une fois par an. C’est par son action pédagogique que la jardinière offre des pistes d’amélioration pour chacun.
Lorsque l’enfant entre en âge d’obligation scolaire
Pour l’entrée en 1ère année primaire, une commission d’évaluation de la maturité scolaire, composée de jardinières et d’instituteurs(trices) primaires reçoit individuellement chaque enfant en âge d’obligation scolaire. Cette commission remet un avis concernant la maturité de l’enfant du point de vue :
de la pensée (éveil conceptuel et de représentation) ;
du ressenti de lui-même par rapport au monde et dans la vie sociale ;
de la volonté qui s’exprime par l’enthousiasme face au travail demandé et par l’endurance pour le mener à terme.
Suite à une concertation avec la jardinière et/ou un des membres de la commission, et éventuellement enrichis du rapport du centre psycho-médico-social (PMS) lié à notre école, les parents prennent la décision de faire entrer l’enfant en 1ère classe ou d’introduire une demande de dérogation pour son maintien en jardin d’enfants. Cette demande de dérogation doit être introduite, par les parents, à la Direction générale de l’enseignement obligatoire. Tous les renseignements et documents concernant ces démarches peuvent être obtenus auprès de la direction de l’école.
Contacts entre l’école et les parents
Les jardinières maintiennent une collaboration étroite avec les parents au moyen de :
une réunion collective d’informations et d’accueil avant la rentrée avec les nouveaux parents ;
un travail biographique de l’enfant, réalisé par la jardinière avec les parents ;
des entretiens en cours d’année à la demande tant des parents que de la jardinière ;
une évaluation annuelle de l’évolution de chaque enfant ;
des réunions collectives mensuelles pour aborder des thèmes pédagogiques et/ou de la vie au sein du groupe.
La participation active de chacun est fondamentale pour enrichir la collaboration entre parents et jardinières d’enfants.
Critères d’un travail scolaire de qualité
Les professeurs et les parents veillent par leur attitude pédagogique à favoriser une ambiance de travail dans la classe qui se manifeste chez les élèves notamment par :
la fréquentation régulière des cours (cf. loi du 29 juin 1983) et la ponctualité ;
une participation active par l’attention, l’écoute, le souci du travail bien fait, l’expression et la prise d’initiative ;
l’acquisition progressive d’une méthode de travail personnelle et efficace ;
la capacité à s’intégrer dans une équipe et à œuvrer solidairement à l’accomplissement d’une tâche ;
le respect des consignes données dans un esprit d’échange et de respect mutuel ;
le respect des échéances ;
le soin dans la présentation des travaux ;
le respect du matériel personnel qu’il doit entretenir et garder en ordre, ainsi que du matériel collectif appartenant à l’école et des lieux fréquentés, même en dehors du temps scolaire (lors de fêtes, travaux d’entretien, …)
un journal de classe tenu à jour, toujours à disposition de l’élève, des professeurs et des parents à la maison.
Les différents types de travaux demandés sont :
des travaux individuels ou en groupes,
des travaux à domicile dans la mesure suivante :
au 1er degré : pas de devoir,
au 2ème degré : maximum 20 minutes et pas quotidiens,
au 3ème degré : maximum 30 minutes au quotidien, parfois planifiables sur une semaine ;
des moments d’évaluation à caractère certificatif : bilans de fin de période et tests réguliers de connaissances (interrogations) à partir de la 4ème année ;
des moments d’évaluation à caractère formatif : interrogations à tous les niveaux ;
une participation aux excursions d’un jour, aux visites, aux voyages scolaires, aux activités sportives et culturelles ainsi qu’aux classes vertes ;
des travaux de vacances qui peuvent être demandés par le professeur si nécessaire.
N.B. : en cas de travaux de recherche, l’école s’assure que chaque élève ait accès aux documents utiles.
En cas :
d’absence lors d’un bilan : celui-ci sera présenté à une date ultérieure ;
de travail non réalisé : le dispositif mis en œuvre aura un caractère pédagogique et donc formatif. Il sera établi en fonction des circonstances et de l’enfant concerné. Une information sera donnée aux parents et une solution commune sera recherchée.
de matériel détérioré : l’élève devra participer à la réparation des dommages causés, dans la mesure de ses moyens.
Procédures d’évaluation et de délibération du collège des professeurs
Les évaluations formatives sont continues. Elles permettent de mettre en évidence les progrès et de mettre en place les moyens de remédier aux difficultés de l’élève. Les bilans de fin de période et les interrogations éclairent le chemin parcouru, toujours dans la même optique.
L’évaluation certificative de fin de 6ème année pour l’attribution du certificat d’études de base (C.E.B.) est organisée par la Communauté française et adaptée aux Socles de compétences de notre école.
En cas de réussite de cette épreuve externe, les élèves reçoivent obligatoirement le Certificat d’études de base qui permet l’accès aux études secondaires.
En cas d’échec ou d’absence à cette épreuve externe, un jury interne à l’école est constitué. Il groupe les instituteurs exerçant leurs charges de cours en 5ème et 6ème classe et le chef d’établissement. Il base sa décision d’attribuer ou pas le CEB sur un dossier comportant :
les bulletins des deux dernières années de la scolarité primaire de l’élève ainsi que ses bilans de fin de période ;
un rapport circonstancié de l’instituteur titulaire ;
tout autre élément que le jury estime utile.
Avec le professeur responsable, les parents peuvent consulter et recevoir des explications sur les documents ou bilans qui constituent une partie ou le fondement des décisions prises pour l’obtention du certificat.
Le collège pédagogique, dont tous les enseignants font partie, constitue l’organe de direction pédagogique de l’école. En plus du suivi régulier des enfants, le collège pédagogique délibère sur le passage de l’élève dans la classe suivante. Sauf cas exceptionnel, il n’y a pas de redoublement. Toutefois, des travaux de vacances, qui permettront à l’élève de repartir plus facilement l’année suivante, sont parfois demandés, de même que la finition de travaux ou la lecture d’un livre.
Relations entre parents et professeurs
Des lignes de communication fluides et performantes entre enseignants et professeurs sont à la base du bien être et de la réussite scolaire de l’enfant. Les outils mis en œuvre pour maintenir cette communication sont :
réunions collectives des parents de la classe : ces réunions mensuelles permettent aux enseignants de faire part du travail réalisé ou à réaliser en classe avec les enfants pendant la période ainsi que les méthodes pédagogiques mises en place. Des échanges sur la vie de la classe ont lieu ;
entretiens individuels avec les parents : ces entretiens ont lieu à la demande du professeur ou des parents et ont pour but de faire le point concernant l’évolution de l’enfant. Les parents peuvent consulter les travaux et réalisations des enfants à l’école.
signature des bilans par les parents : cette signature assure que les parents restent périodiquement au courant des progrès de leur enfant ;
journal de classe : ce journal, tenu par l’élève sous contrôle des enseignants, sert à indiquer, entre autres, les tâches qui sont imposées à l’élève à domicile et l’horaire des cours. Selon les consignes du titulaire de classe, le journal de classe sera proposé à la signature des parents.